Yuji Akanuma Senseï


Actuel enseignant de l'Académie Bonsaï, vous pouvez découvrir son site internet ici: http://www.akavon.com/.



Son père dirige le jardin SHOHO-EN, à Angyô, préfecture de Saïtama, dans la banlieue de Tôkyô, qui fut créé par son grand-père. Il représente donc la 3e génération de bonsaika.
Après des études secondaires au Lycée, diplôme obtenu, il entre comme apprenti au jardin Daijyu-en à Okazaki, pendant cinq années.

Le propriétaire en est Toru SUZUKI Senseï, 4e génération se succédant à Daijyu-en. Son grand-père a créé les premiers pins bonsaï de la variété « zuisho » et a mis au point la technique du « tambaho », maintenant pratiquée sur tous les pins noirs. Son père fut considéré comme le meilleur spécialiste de l’après-guerre, l’équivalent de Kimura aujourd’hui, et ce jardin est connu dans tout le Japon. Cette année, Toru Suzuki a remporté le grand-prix de la Kokufu-ten (avec un pin noir) où il exposait 15 arbres !
Toru Suzuki qui dirige la zone ouest (Chubu), est vice-président de la NBA. Il organise la Taikan-ten à Kyoto et plusieurs manifestations à Nagoya. Il fut invité au Congrès FFB de Sochaux.
C’est grâce à son intervention et à son aide que l'Académie Bonsaï a été en contact avec son disciple Yuji Akanuma.

Elle a été présentée au jeune maître par Toru dans les locaux de la NBA.
Curieux et intéressé par le travail des européens, il donne depuis plusieurs années des Cours à Saïtama à plusieurs classes de passionnés et s’occupe des bonsaïs avec son père dans le jardin familial. Il seconde Toru Suzuki pour la préparation des arbres lors des grandes expositions et était responsable du stand de Daijyu-en au marché de la Kokufu. On peut considérer que c’est un disciple de confiance.
Le jardin « Shoho-en » prépare des pièces de qualité pour les maîtres, qui affinent ensuite les petits détails. Ce jardin n’expose pas son travail ni ne vend sur les marchés, il traite directement avec les maîtres et les collectionneurs.
Nous avons visité, lors du dernier voyage, ce jardin d’artisan. Les techniques employées sont impressionnantes, tant sur les feuillus que sur les conifères (greffes en tout genre, développement du nebari, modification et reconstruction totale des architectures etc.).

La condition de la venue du maître en France était sa capacité à transmettre son savoir sur tous les aspects techniques et sur toutes les espèces d’arbres. Les membres de l'Académie Bonsaï en ont été convaincus après la visite de Shoho-en, très intéressé par tous les détails techniques entrevus.



Cet homme est d’un naturel très calme, peu bavard mais l’esprit vif. Sa jeunesse n’est pas sans intérêt pour nous, car plus ouvert sur le monde moderne et occidental, capable de s’adapter plus facilement à nos habitudes. Néanmoins, après discussion en tête à tête, il reste japonais dans sa conviction que seule la pratique compte pour progresser dans le bonsaï.

Il s'agit d'un jeune Maître, très ouvert et travailleur. Ces yeux pétillent devant les arbres, les gestes sont précis.
Malgré sa méconnaissance de notre culture et de nos arbres, il s'adapte très vite et apprécient nos yamadoris par leur fort caractère. Les premiers cours de l'Académie Bonsaï ont bien débuté, dans un ambiance conviviale, et les arbres ont évolué d'une manière impressionnante.

Exemples de son travail:













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